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- dimanche 12 août 2007lien permanent
Ouvert à tous les mondes, me contentant d’être, jouir de l’instant.
Cette phrase de Goethe dans « Les souffrances du jeune Werther » : « Je n’ai jamais aussi bien peint que depuis que je ne peins plus. »
Quelques nuages blancs, paisibles, défilant dans le ciel bleu qui s’encadre dans la porte ouverte.
Dehors, du monde, des voix, de l’animation. On commente la catastrophe de 92. On s’amuse des canards de l’Ouvèze qui cancanent à l’encan espérant un quignon de pain. On les compte et recompte. Ils ont élu domicile de part et d’autre du Pont Romain et un vieil homme sympathique et malicieux arrive sur sa mobylette 2 fois par jour pour les nourrir de brassées de croûtons, en les appelant : « Kii, Kii, Kii, Kii, Kii… ».
Personne dans la galerie. Si peu de visiteur cette saison. Le temps semble suspendu. Tic-tac d’une minuterie. Janine, debout prépare des cartes postales. C’est le retour de la chaleur. Elle relance le ventilateur tournant.
On est bien. On ne parle pas. On se repose. Apesanteur dominicale.
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