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- mardi 27 mars 2007lien permanent
N’est-ce pas étrange de vivre comme cela?
Me voici abrité dans le coffre de mon petit camion, à me reposer.
Le chevalet est dressé dehors, à l’arrière la chaise vide dépliée, devant la planche à dessin.
J’ai tenté de me lancer dans un pastel, bien vite abandonné, ne sentant pas mon sujet.
Il faisait si beau et voici que le ciel s’est subitement obscurci.
Silence dans les oliviers
Les nuages ont bien pris la place.
Je plie mes affaires.
Me voici errant. Je m’arrête au creux d’un vallon, assez étonné d’y découvrir des primevères.
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