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- jeudi 12 juillet 2007lien permanent
Le produit qui me protège des insectes piqueurs pue la « chaussette pourrie », dit Janine, qui, tout en m’aidant à transporter mon matériel au Toyota, me conseille d’y aller « tranquillou, tranquillou ».
Trouvé un endroit à l’abri du vent. Vite dit ! Le mistral souffle en tourbillon et vous assaille de tous les côtés à la fois. C’est un lieu, que j’ai déjà peint mais que je vais découvrir autrement.
Attendre.
Regarder.
Ecouter.
Laisser venir un format, un cadrage. Et en définitives les choix se sont imposés comme d’eux-mêmes. Et tout à fait inattendu. J'en suis émerveillé.
Pastel : « Lavandes aux pieds du Ventoux ».
Et, peut-être pour la dixième fois dans d’i-pod, « La terre vue du ciel » de Yvan Amar.
Sous le souffle, toute la nature s’active, ondule, balance, s’agite, frétille, vibre, danse à l’unisson accompagnée par le crissement incessant des cigales, le bourdonnement lancinant des abeilles, le vent dans les feuillages. A peine quelques traînées de nuages qui s’effilochent et disparaissent dans le ciel vert.
Les montagnes, elles, reposent en paix, souveraines, accompagnées de la ferme sur la colline et la maison solitaire dans le vallon.
J’ai somnolé à l’arrière du petit camion dans lequel il fait une bonne température : 30°c.
Le vent forcit, la météo s’est un peu trompée !
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