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• lundi 09 juillet 2007lien permanent
  
  J’ai besoin de revenir près du vieux chêne de Vinsobres et le peindre, encore. Mais je suis trop fatigué et le vent ne s’est toujours pas apaisé. Sieste. Bonne sieste à observer chaque jour. Le mistral redouble de force. Je vais donc me chercher un autre coin.
  Vent dans les pins. Les nuages dans le ciel bleu changent si vite !.
  Nouveau papier. Je crois que ce n’est pas si mal. Il m’oblige à peindre plus enlevé.
  Je cherche la cigale que j’entends, sur le tronc du pin. Je ne la trouve pas.
  Par terre, je découvre un crayon cassé. Un autre peintre sans doute, au même endroit que moi.