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- mardi 26 juin 2007lien permanent
Mistral très violent. Je terminerai en atelier. Pastel : « Lavandes à Vinsobres ». Il fait bien frais en plus.
Un groupe de peintres disséminé parmi les lavandes, aussi, se presse de lever le camp et se réfugie à l’abri d’un petit vallon.
Je ne sais pas ce qui me fait tenir. Tout est perdu depuis le début. Je laisserais bien tout tomber !
Est-ce l’atmosphère du lieu ? Est-ce d’avoir mis mon pastel au soleil pour me rendre compte de ce que je faisais ? Me voici tout à coup ébloui par les bleus du ciel ! Et encouragé à m’accrocher. Sans le vouloir j’ai la main heureuse en prenant un certain bleu-vert magnifiquement complémentaire avec le feuillage des vignes que je n’arrivais pas à monter en lumière depuis le début. C’est au contraire un ton bien au dessous qui éclaire tout à coup, ce vert que je trouvais si terne. C’est aussi en mettant le pastel au soleil que les tons de la terre se mettent à rayonner. Aidé aussi par la magnifique, exceptionnelle yeuse, à 5 troncs en corbeille qui offre une si large et généreuse ombre bienfaitrice les jours de canicule.
J’arrête là, je terminerai en atelier. Je n’ai plus envie de peindre…ni de partir. Je me sens bien, là, à l’abri du vent, « vue imprenable sur Vinsobres et le Ventoux ».
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