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- vendredi 09 mars 2007lien permanent
Assis dans l’atelier à ma place de travail, dos au mur. Constatant le présent de ce lieu, tel qu’il est.
Faut-il pleurer d’être perdu, ne sachant quoi faire ? Faut-il « s’attendre à recevoir » ? Faut-il chercher des idées, des sujets ?
Et pourtant dehors, semble être la vraie vie. Le ciel et ses nuages, les montagnes dans leur présence bleue, le vent toujours ça et là, les arbres qui se couvrent irrésistiblement de fleurs, la rivière qui, jamais, ne s’arrête, l’herbe s’éveillant dans la lumière printanière et les saisons qui alternent, avec le chant des oiseaux et le rire des enfants, la personne âgée qui se promène goûtant cette merveilleuse journée et les autres qui s’activent en plein air. Limpide.
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