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- dimanche 29 avril 2007lien permanent
Je suis de galerie le dimanche.
Un couple très sympathique me demande où est mon atelier. « Partout ! Mais c’est ici que je termine les pastels et les encadre.». « Continuez dans cette très belle voie. » me dit-elle. Il est 15 h et ils sont mes premiers visiteurs.
Une brume légère tamise la douce lumière du soleil qui entre par la porte ouverte. Je suis assis dans le vieux Club en cuir que ce cher Marcel nous avait offert à Tréguier.
Tout ce petit coin est rythmé par la pulsation sempiternelle de l’horloge de la minuterie. Mystérieusement rythmés aussi, les bruits de la ville bizarrement suspendus par moment. Bourdonnement des avions de tourisme qui prennent le temps de traverser le ciel. Un oiseau siffle au bord de la rivière. Que dit-il ?
4 h à la cloche.
Personne dans la galerie. J’aime bien ne rien faire !
« Ce qui me fait plaisir, c’est que demain je ne travaille pas. » dit un homme dans la rue.
5 h sonnent. Deux visiteurs montent. Non, 2 égarés qui redescendent aussitôt.
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