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- lundi 09 avril 2007lien permanent
J’encadre au 1°, devant le balcon ouvert.
Soudain j’ai envie de m’asseoir et de jouir, immobile, de cette quiétude printanière. Le soleil inonde la pièce. Il fait idéalement bon. C’est la résurrection des corps. Un merle vocalise tranquillement au bord de l’Ouvèze. Une légère brise balance les jeunes grappes de la glycine entrelacée à la balustrade de la terrasse. Fraîches fleurs de ce mauve si élégant et qui ont eu le bon goût de s’ouvrir précisément la semaine pascale, illuminant toute la rue !
Il y a foule sur le pont. Ici tout est calme. De temps à autre un papillon volette dans le vide de la gorge de l’Ouvèze, qui nous sépare des remparts de la Haute ville.
Etre juste assis là parmi cette paix.
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