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- jeudi 22 avril 2010lien permanent
Le rond.
Le vide, le plein, un monde en soi, une multitude infinie de mondes, uniques, là, partout, présents.
Pas d'humeur à peindre.
Farniente, assis ou allongé sur une couverture étalée dans l'herbe.
Soleil brumeux mais assez chaud.
Petit vent frais, agréable.
Une mobylette tout terrain stationne au bord d'une vigne. Un jeune homme y travaille, seul.
Me laisse aller à la quiétude.
La cloche du village sonne 2 heures.
Tout est peinture, beauté, œuvre d'art.
Je me laisse aller à gouter toutes ces vies, ces présences. Chaque chose est sujet en soi dans l'immensité du vide.
Un miracle de perfection et quelle profusion!
Petit signe de la main d'un homme en tracteur que je ne connais pas. Il va engraisser ses vignes.
Sans se lasser, un oiseau chante sa joie et multiplie les vocalises. Il est tranquille, heureux du retour des beaux jours.
Les feuilles de l'abricotier solitaire ont doublé de taille en 2 jours et sur les vignes sèches, ça bourgeonne franchement. De nouvelles feuilles s'éveillent à la vie.
Après un bon moment, l'oiseau est parti rendant tout le paysage à son silence.
J'ai passé l'après-midi à partager cette douce quiétude. Les beaux jours sont bien de retour.
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