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- samedi 01 août 2009lien permanent
Atelier.
Attente ponctuée par la cloche de l'église.
Tendu vers cela qui est.
Silence.
Immobilité.
Prêt à accueillir ce qui pourrait, devrait se présenter...
Après un bon moment, cette attente miraculeusement s'apaise. Me voici comme délivré de tout espoir, de tout désir d'entreprendre, de réaliser quelque chose.
Aussi bien allongé que assis.
Quiétude.
Le vaste espace du ciel juste derrière ces murs et toute la nature dehors, le Ventoux tout proche, immobile, stable.
Une image doucement se sécrète ... s'organise...
Il me semble qu'elle correspond bien à la situation.
Je ne me précipite pas, reste assis.
Puis me mets à la tâche, tenter de peindre, révéler ou exprimer ce rien ce tout cette présence.
J'ai beau batailler, m'acharner, n'ai abouti qu'à une ...catastrophe!
Faudra-t-il recommencer?
A nouveau envahi par le silence. Les fenêtres de l'Atelier sont ouvertes.
Ce bain de douceur éternellement là, partout.
Comment cela a-t-il dérapé, dégénéré? Surement je me suis coupé, n'étais plus en accord, étais dans le prendre au lieu de rendre.
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