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- vendredi 06 avril 2007lien permanent
Retrouver le silence immobile de la nature, à l’écart des routes et leur circulation, à l’écart de la ville, là, au milieu des oliviers.
Quelques oiseaux chantent, quelques bruissements d’insectes traversent cette quiétude.
Rester d’abord tranquille ; me laisser pénétrer par tout cela. Assis sur ma chaise au soleil. Tranquille. Tranquille.
Murmure d’un avion qui s’éternise à disparaître dans le ciel. Un autre petit avion pétarade en passant, avant de disparaître au loin, lui aussi.
Tous ces pissenlits en fleurs, on dirait des boutons d’or !
J’imagine des plans dans cette oliveraie, mais rien ne me tente vraiment pour l’instant.
Ca sonne au clocher de Faucon. Un tracteur ne se presse pas d’avancer sur la petite route. Il est déjà midi ! Et je ne fais toujours rien. La cloche du village confirme qu’il est bien midi. Je vais manger mes quelques fruits, en me mettant à l’ombre. Il commence à faire chaud…
C’est surtout un olivier qui a attiré mon attention…J’ai du mal…Je vais craquer, abandonner…C’est foutu, mais je continue tout de même…Naissance difficile du pastel : « Oliveraie près de Faucon ».
Le vent se lève. Comme c’est beau, tout de même, ce paysage ! Oliveraie champêtre.
J’étends la couverture sous cet olivier qui fut mon sujet et m’assoie. Bien difficile à peindre, des oliviers ! Comprendre les couleurs, le foisonnement du feuillage.
3 h. à la cloche. Entamé une petite étude.
Belle journée ! Mais pas terrible au niveau du travail. Y a-t-il un petit quelque chose qui passe tout de même ?
4 coups au clocher. Je crois que je vais m’arrêter là. Je ne peux pas dire que je sois très content…
Ai-je encore brûlé les étapes ? Eté trop vite ?
Le soleil a bien tourné. Me voici à l’ombre maintenant.
La prochaine fois ? Plus corps avec le sujet ? Atteindre la beauté de cette scène campagnarde si parfaite en son être. Est-ce si difficile d’aller pas à pas ?
Apprendre comme un étudiant, à se laisser conduire, porter.
A suivre…
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