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- mardi 16 octobre 2007lien permanent
Retour au paysage.
Douceur immobile muette, baume apaisant.
Encore quelques oiseaux et insectes.
Repos à l’arrière du camion. L’immensité du ciel s’ennuage légèrement mais il fait bon. Personne dans les environs. Un désert de vignes jaune-orangées, bordées de montagnes embrumées violettes.
Quelques échos d’avions qui, très haut, sillonnent le monde.
Premier pastel de reprise. Non, le cœur n’y est pas vraiment.
Il fait chaud jusqu’à transpirer !
Assis à l’arrière du petit camion. De chaque côté du chemin de terre qui semble mener au Ventoux, traversées par le soleil, les vignes sont belles. Du côté droit, elles sont plutôt vert-jaunes et du côté gauche, marron-rose-orangées.
Sur un tracteur qui laboure une vigne, un homme me fait un petit signe de la main en repartant.
Pastel : « Les vignes se dorent au pied du Ventoux ».
Mouvement d’ailes : un groupe de corneilles passe en coassant. Quelques mouches ne renoncent pas à vouloir se poser sur moi.
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