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- jeudi 06 septembre 2007lien permanent
Petite escapade à Saintes Maries de la mer. Dépaysement au milieu des murs blancs flanqués de persiennes bleues ou vertes.
Retrouvé la Grande Bleue, les chevaux blancs dorés, les noirs et inquiétants taureaux de Camargue aux cornes en lyre. Assisté à une course et abrivado annoncés et ponctués par les cuivres d’une véritable fanfare et les airs du répertoire flamenco, espagnol, sans oublier Carmen. Tous les taureaux ont ramenés fièrement leurs cocardes au toril et ont surtout fait le spectacle en sautant allègrement les barrières de protections. La fin de saison doit expliquer cela car les raseteurs fatigués manquaient d’ardeur, d’audace et de vivacité.
Aussi, soirée flamenco, s’il vous plait, sur la scène d’une placette, entourée de petits restaurants bien sympathiques. Taureau au menu, bien sûr !
Ecouté le flot intarissable, d’un ornithologue du cru, grand amoureux de son pays, de ses traditions et …de sa bonne chère…Visite de quelques manades. Vu aussi beaucoup de flamants roses (des juvéniles avec le bout des plumes noir ).
Visité une magnifique exposition généreusement offerte par la municipalité en hommage à Yves Brayer et pu admirer ces touchantes huiles d'une Camargue peinte il y a 50 ans.
Evidemment, Sainte Sara la Noire, attendrissante, si frêle présence, comme vivante sous son diadème, sa cape de dentelles blanche étincelante de lamés scintillants, dans la chaleur de sa crypte obscure, veillée par mille bougies. Emouvants, ces pèlerins, chacun à leur tour, dans une confidence sincère avec elle, une conversation silencieuse, familière, affectueuse...
Grimpé le minuscule et raide escalier en colimaçon pour plonger dans l'éblouissante lumière de cette fin d'été et de cet immense ciel bleu pâle sans nuage. Du toit de cette église, on domine, sans entrave, les quatre horizons, la ville, la mer, les terres, les marais.
Je crois que nous retournerons aux Saintes ! A peine 2h de Vaison.
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